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25 février 2020 2 25 /02 /février /2020 16:49

 

Voila le titre d'un livre écrit récemment (la 4ème révision date d'octobre 2019) par un brillant ingénieur, secondé et relu par d'autres ingénieurs et scientifiques, qui nous ramène à la vraie science, c'est-à-dire celle des mesures, des expérimentions, des théories basées sur des faits et des calculs, laissant toujours une place à l'incertitude des mesures et à l'insuffisante maîtrise actuelle de bien des paramètres régissant le climat terrestre. 

L'auteur ne manque d'ailleurs pas de rappeler dans ses conclusions que le phénomène climatique est par nature chaotique et que vouloir prétendre établir, à ce jour, comme le fait le GIEC, ses affidés climato-alarmistes et les médias avides de sensationnalisme, une théorie définitive et indiscutable d'un réchauffement climatique actuel d'origine anthropique, s'apparente à une démarche purement autoritaire et dogmatique, en pleine contradiction avec une réelle démarche scientifique.

Vouloir résumer, en quelques paragraphes, ce livre de 70 pages, auxquelles s'ajoutent de copieuses annexes techniques, est une gageure tant il fourmille d'informations, d'argumentations et de données.  La meilleure recommandation que l'on puisse faire est de conseiller la lecture de ce document qui est en accès libre et gratuit sur internet, l'auteur ayant poussé l'honnêteté intellectuelle jusqu'à ouvrir le site aux commentaires et critiques des connaisseurs et experts en climatologie qui jugeraient utile d'y apporter contestation voire contradiction sur des bases scientifiques et non pas émotionnelles ou dogmatiques.

Site :  https://laphysiqueduclimat.fr/

On se contentera donc d'en donner ci-dessous quelques aperçus remarquables, prélevés dans différents chapitres du livre :

Mythe de l'Effet de serre. Ce mythe, associé à l'influence du gaz carbonique (le fameux CO2), inventé par le savant suédois Arrhénius il y a plus d'un siècle, n'a pas de réalité physique. La température de l'ordre de 15 °C à la surface de la Terre est simplement due au Gradient Thermique Gravitationnel, c'est-à-dire à la compression de l'air (quelque soit sa composition chimique) sous sa propre gravité augmentant ainsi la température sous l'effet de la pression (d'environ 6,5 °C / km d'altitude depuis la troposphère)

Mythe du CO2 anthropique faisant croître les températures de la basse atmosphère jusqu'à de futurs niveaux cataclysmiques. Il existe indéniablement un réchauffement climatique, de l'ordre de 0,5°C, depuis les années 50 et corrélativement une progression de la concentration en CO2 de 300 à 400 ppm (parties par million) mais la comparaison des courbes ci-dessous n'indiquent qu'une faible corrélation entre elles, en opposition aux affirmations péremptoires du GIEC qui voit dans la progression du taux de CO2 la cause principale du réchauffement actuel et futur.

A noter que les températures de ce graphique correspondent aux relevés statistiques des sondes spatiales américaines (disponibles depuis seulement 1979) pour la basse atmosphère, jugés plus représentatifs et plus fiables que les relevés des sondes au sol avec leurs nombreux problèmes récurrents, liés entre autres à leur fréquence, leur variabilité, leur répartition mais aussi aux conditions environnementales des mesures (altitude, sur terre ou en mer, urbanisation, ruralité, météo locale....). 

Non-représentativité des modèles climatiques.

Le graphique ci-dessus illustre le décalage entre la réalité mesurée et les modèles climatiques calculés sur les plus puissants calculateurs modernes. La question de la crédibilité de ces modèles ne peut être évitée d'être posée.

 

Source: http://www.globalwarming.org/2016/02/05/satellites-and-global-warming-dr-christy-sets-the-record-straight/

La réalité des faits :

 1 / Les températures s'élèvent plus vite au niveau du sol qu'en altitude

Sources : observations par satellites : https://www.nsstc.uah.edu/data/msu/v6.0/xxx/uahncdc_ls_6.0.txt où xxx= tls (basse stratosphère), ttp (tropopause), tmt (moyenne troposphère), tlt (basse troposphère).

 Le flux global de radiation émise par la Terre (en anglais : OLR pour Outgoing Longwave Radiation) a, selon les mesures effectuées par satellites, augmenté de façon sensible (4 W/m2) depuis 1980.  Cela signifie que la Terre, en dessous de son altitude d'émission, reçoit l'équivalent en énergie (sinon, en émettant plus, la Terre se refroidirait)

 2 / L'insolation au niveau du sol augmente depuis les années 1980 d'environ 7 W/m2 ... ce qui corrobore l'augmentation d'OLR vue ci-dessus.

Source :  :https://www.researchgate.net/figure/Composite-of-56-European-GEBA-time-series-of-annual-surfacedownward-shortwave-radiation_fig5_319251713

3 / La couverture nuageuse décroît, en particulier les nuages bas, qui conditionnent l'essentiel de l'albédo. Pour mémoire, 1% d'albédo en moins (passage de 31 à 30 % par exemple), c'est 3,4 W/m2 en plus au niveau du sol. Selon les mêmes sources précisées ci-dessus, la couverture des nuages bas a décru d'environ 2 points (28% à 26%) depuis les années 90.

4 /  Si la température a augmenté de 0,5 °C depuis 1980 (et de 1°C depuis un siècle), on ne peut pas incriminer l'augmentation de concentration du CO2, ou du moins, seulement de façon marginale. D'autres causes sont nécessairement intervenues, qui justifient une augmentation de l'insolation (et donc de l'OLR), et qui expliquent que la température de la basse troposphère (et donc au niveau du sol) augmente plus vite que le reste de l'atmosphère. Pour en savoir plus, il est nécessaire de poursuivre et d'élargir les observations, sans se focaliser sur le CO2, qui ne peut jouer qu'un rôle marginal, et finalement assez simple à évaluer.

En conclusion :

La physique (et le bon sens) contredisent un certain nombre d'idées reçues et véhiculées en particulier par la plupart des médias et notamment L'Effet de Serre par rayonnement du bas vers le haut, puis rétro-rayonnement du haut vers le bas.  Les -18°C d'une Terre sans "gaz à effet de serre" sont un mythe : une Terre sans atmosphère aurait une température moyenne beaucoup plus basse (probablement de l'ordre de -50 à -60°C) : la moyenne sur la Lune est de -80°C.

C'est l'évaporation qui est le principal régulateur de la température en surface (océanique à 71%) (7%, soit plus de 6,5 W/m2 par °C d'écart).

Si la concentration en CO2 venait à doubler, il en résulterait une augmentation de température en surface de moins de 0,5°C : on est très loin des prévisions alarmistes allant jusqu'à 5°C et plus. - La vapeur d'eau a un effet régulateur (feed-back négatif) et non pas amplificateur comme le prétend le GIEC .

Si la température s'est élevée de 1°C en un siècle, il faut en rechercher les causes ailleurs que dans la concentration de CO2. Le climat subit des cycles et la méconnaissance de ces cycles fausse toutes les conclusions qu'on peut tirer des observations.

Le climat est chaotique, et il est impossible de tirer des conclusions générales concernant des phénomènes, tels que sécheresse, pluviométrie, inondations, enneigement, fonte des glaces... qui sont observés sur des courtes ou moyennes durées (inférieures à 30 ans).

D'une façon générale, les observations sont encore, à ce jour, insuffisantes pour en tirer une théorie du réchauffement climatique indiscutable qui justifie le réchauffement actuellement constaté.

L'atmosphère terrestre ayant par le passé subi des transformations bien supérieures à celles qui sont envisagées s'est comportée comme un système stable, la biosphère s'est également adaptée et le catastrophisme médiatique apparaît donc comme irrationnel.

Nous ne pouvons combattre une pensée magique par la théorie, seulement par le bon sens. C'est seulement lorsque le dogme prétend s'appuyer sur la science qu'il faut en montrer toutes les insuffisances.

 

 

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commentaires

J
En tant qu'auteur de cet ouvrage "La Physique du Climat", je me permets ce commentaire : je vous cite : "La température de l'ordre de 15 °C à la surface de la Terre est simplement due au Gradient Thermique Gravitationnel".<br /> J'ai effectivement cru cela à une époque, et j'en suis revenu (ce qui a donné lieu à une révision).<br /> En fait, la surface du sol reçoit environ 160 W/m2, mais elle ne peut en renvoyer radiativement qu'une petite cinquantaine, moitié au cosmos, moitié absorbée par la vapeur d'eau à mi-altitude.<br /> Il y a donc un déséquilibre radiatif important, et c'est ce déséquilibre qui réchauffe la surface de la Terre ... jusqu'à ce que la température soit suffisante pour que l'évaporation (chaleur latente, +7% par °C), et la convection (chaleur sensible), compensent ce déséquilibre (à environ 15°C de moyenne).<br /> A partir de ces 15°C au sol, le Gradient Thermique Gravitationnel permet d'en déduire la température à toutes les altitudes, jusqu'à la tropopause, où la convection s'arrête.<br /> N'hésitez pas à me répondre.<br /> Cordialement,
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